WOMEN, LE NOUVEL ALBUM DE SIDY SAMB OU…

WOMEN, LE NOUVEL ALBUM DE SIDY SAMB OU… …L’homme qui murmurait à l’oreille des femmes


Women est sur le marché. Un album signé Sidy Samb, artiste sénégalais qui vit entre l’Espagne, son pays d’accueil, et le Sénégal, sa terre natale. La petite touche particulière à cet album, c’est un travail plus important sur les harmonies, sur la voix aussi, histoire de la rendre un peu plus audible, et pour mieux porter son message d’amour.

Elles se comptent chaque jour davantage, ces œuvres musicales d’inspirations diverses nées dans l’esprit d’auteurs qui, au fil des semaines, se lancent à la conquête, et pour se l’approprier, d’un public et d’un univers artistique national et international. Dans l’après-midi d’hier, le musicien Sidy Samb se prêtait au jeu, conviant la presse à se délecter de son nouvel album qu’il a choisi de baptiser Women ou les femmes en anglais, tout simplement. Une production disponible aujourd’hui sur le marché, et en deux versions : cassette et Cd . Et pour cette promenade musicale, c’est le cadre du Just For You que l’artiste a choisi. Juste aussi sans doute pour agrémenter ces quelque notes d’une délicieuse saveur de détente.

Idéal aussi pour que l’artiste lui-même se sente à son aise pour mieux conter aux journalistes présents à ce rendez-vous la belle histoire de Women, sorte de romance avec les femmes. Une production riche de six titres, Women en l’occurrence, titre éponyme de ce nouvel album. S’il l’a voulu de cette manière, c’est pour exprimer toute la profondeur de ce lien particulier qui l’unit aux femmes. Mieux, soutient-il, c’est un « projet de vie » qui se destine à la conscience des uns et des autres. L’enjeu de cette démarche consiste, avec l’artiste, à ne jamais oublier que la femme participe à « la régulation sociale du monde ». Avec Rewum Teranga, l’on se retrouve à la frontière entre la Gambie et le Sénégal, une pensée pour « l’intégration » et dans le respect du « bon voisinage ».

La petite touche religieuse de cet album, c’est avec Mame Baye Laye qu’elle se donne, en « hommage au vénéré guide de la communauté layenne ». Sur ce titre, l’artiste s’est livré à une expérience enrichissante, à la rencontre d’une culture et d’un univers particulier qui ont su l’inspirer, sorte d’immersion culturelle où « les textes de l’artiste s’accordent à la réalité », ce qui leur donne vie et force.

A ma mère…

Puis, à l’endroit de son peuple et de ses élus, il chante Njitt, un cri du cœur pour que s’épanouisse la Cité. Un titre qui se destine aux « sceptiques et cyniques », un appel à plus de conscience citoyenne. Dans ce schéma, gouvernants et gouvernés se retrouvent la main dans la main et participent ensemble à la « construction d’un édifice commun ».

De l’amour aussi, avec Primavera, de l’amour toujours au rythme de Yaye Sama, une composition qu’en « signe de reconnaissance » il dédie à « toutes les mamans du monde ». A la sienne aussi, sans aucun doute, la chanteuse Daro Mbaye. Celle qui, par amour pour son fils, a su l’accompagner sur les albums précédents, participant au chœur par exemple. Aujourd’hui, elle suit encore de très près sa carrière et mère et fils songent d’ailleurs à se retrouver ensemble un jour sur scène, l’un aux côtés de l’autre. Ce sera lors d’un concert live, au Théâtre National Daniel Sorano, mais sans précision sur la date. Au-delà, Sidy Samb songe aussi à un album international. Il l’intitulera La rumba de Lavapies ou la danse de Lavapies, quartier populaire et « multiculturel » de Madrid.

Après Ascan Wi et Morena, Women est la troisième production de Sidy Samb, musicien sénégalais qui « aura vécu près de dix-huit années en Espagne ». Pour cet album, il a voulu demeurer fidèle à ses convictions et à l’éducation qu’il a reçue des siens. Son amour pour le Sénégal, il l’étend également à l’Afrique qu’il veut « unie », pour un « monde meilleur ».


Women, c’est aussi « trois années de réflexion et de création ».Une œuvre enregistrée au studio Ethnik, « propriété du chanteur », avec la participation de quelques figures de la musique sénégalaise : Habib Faye du Super Etoile, Pape Dembel Diop du Super Diamono, Bakane Seck du Jolof Band.


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