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| Sujet: Sénégal Paludisme gratuité du traitement en banlieue Mer 3 Nov 2010 - 19:40 | |
| paludisme : la mesure de gratuité du traitement saluée dans la banlieue
03/11/2010 12:59 GMT
Pikine, 3 nov (APS) – L’infirmière chef du poste de santé (ICP) de Deggo (Pikine), Fatou Kaba Ndiaye, a salué mercredi la mesure de l’Etat de rendre gratuit le traitement du paludisme, estimant que cela soulage pour beaucoup les populations de la banlieue.
‘’La gratuité du traitement (entrée en vigueur le 1-er mai dernier) est bien venue parce qu’il nous arrive fréquemment, dans une zone de forte pauvreté comme ici, de soigner 4 à 5 personnes démunies et souffrant de paludisme’’, s’est réjouie Mme Ndiaye.
Elle recevait une délégation du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) qui a initié une visite de terrain à l’intention de la presse nationale et internationale dans le but de leur permettre de voir la réalité des actions entreprises avec les acteurs communautaires pour venir à bout du paludisme.
La visite entre dans le cadre de la cérémonie officielle de lancement du document ‘’Focus sur le Sénégal’’ édité par le secrétariat Roll Back Malaria en collaboration avec l’OMS et le PNLP.
Selon l’ICP, même si le traitement du paludisme ne coutait pas cher avant, il n’en demeure pas moins qu’il n’était pas à la portée de toutes les bourses, indiquant que si c’était en cette période de a recrudescence du paludisme beaucoup de personnes allait en souffrir durement.
Elle a fait savoir que 6000 patients viennent se consulter par mois au poste de santé et les tests de diagnostic rapide ont relevé que la moitié d’entre eux est suspecté d’avoir le paludisme, tandis que 1700 cas sont au moins confirmés par mois.
‘’La chance, se satisfait-t-elle, est qu’il n’y a pas eu de cas de décès dû au paludisme qui nous a été déclaré depuis le début de l’hivernage, parce que pratiquement tous les patients ont été précocement pris en charge et traité en trois jours’’.
Elle a indiqué que pour les malades qui souffrent de paludisme grave, soit, délirant, perdant connaissance ou sont victimes de vomissement excessif, ils sont hospitalisés et perfusés ou simplement référés dans d’autres structures sanitaires pour une prise en charge plus adéquate.
L’augmentation du taux de paludisme est selon elle dû en partie par l’abondance des pluies de cette année, en sus de la chaleur qui fait que les moustiques se développent plus rapidement, favorisé en cela par la récurrence des inondations dans la banlieue. LTF/ADC APS | |
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