julie .:::|| ami ||:::.
Nombre de messages : 6903 Age : 62 Date d'inscription : 19/12/2006
| Sujet: Destruction d'espèces protégées , amende contre Ikea Mer 31 Mar 2010 - 13:46 | |
| Destruction d'espèces protégées : amende de 30.000 euros requise contre Ikea
Une peine d'amende de 30.000 euros a été requise contre le géant suédois de l'ameublement Ikea, qui comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence pour destruction d'espèces protégées.
Le jugement a été mis en délibéré au 27 mai.
Plusieurs associations de défense de l'environnement avaient porté plainte contre la filiale française d'Ikea, poursuivie pour avoir détruit, sans dérogation préfectorale, plusieurs espèces animales et végétales protégées lors de la construction d'une importante plateforme logistique sur un terrain du port de Marseille situé à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Ikea avait obtenu pour le projet un avis favorable du Conseil national de la protection de la nature (CNPN). Mais il ne portait que sur des espèces d'orchidées, dont le groupe s'engageait à compenser la destruction par différentes mesures.
Mais en 2008, alors que débutaient les travaux de défrichement pour bâtir l'entrepôt, un agent de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage constatait sur procès-verbal la destruction d'autres espèces de fleurs, d'oiseaux et de reptiles sur le site. Une procédure était alors engagée contre Ikea pour destruction de ces espèces.
L'avocat du groupe, Me Laurent Dolfi, a plaidé mardi la nullité du procès-verbal, entaché d'irrégularités selon lui. Le patron d'Ikea Développement, Jean-Louis Baillot, a reconnu à la barre avoir omis de solliciter une dérogation de la préfecture avant de commencer les travaux.
"A partir du moment où on avait l'accord du CNPN et l'autorisation de défricher et d'exploiter, on pensait que c'était suffisant. Les autres espèces, on nous les a signalées après le début des travaux, et revenir en arrière était impossible", a-t-il dit.
"C'était à Ikea de démontrer qu'il n'y avait pas d'espèces protégées sur le site", a rétorqué le procureur Ludovic Pilling, ajoutant que la protection de la nature, "ce n'est pas qu'un coup de tampon de la préfecture en plus ou en moins".
L'entrepôt d'Ikea (35 mètres de haut pour 65.000 mètres carrés) accueille les conteneurs de marchandises que le groupe achemine depuis l'Asie du Sud-Est pour ses magasins européens et qui étaient auparavant débarqués à Barcelone en Espagne.
Une peine d'amende de 30.000 euros a été requise contre le géant suédois de l'ameublement Ikea, qui comparaissait mardi devant le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence pour destruction d'espèces protégées.
Le jugement a été mis en délibéré au 27 mai.
Plusieurs associations de défense de l'environnement avaient porté plainte contre la filiale française d'Ikea, poursuivie pour avoir détruit, sans dérogation préfectorale, plusieurs espèces animales et végétales protégées lors de la construction d'une importante plateforme logistique sur un terrain du port de Marseille situé à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Ikea avait obtenu pour le projet un avis favorable du Conseil national de la protection de la nature (CNPN). Mais il ne portait que sur des espèces d'orchidées, dont le groupe s'engageait à compenser la destruction par différentes mesures.
Mais en 2008, alors que débutaient les travaux de défrichement pour bâtir l'entrepôt, un agent de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage constatait sur procès-verbal la destruction d'autres espèces de fleurs, d'oiseaux et de reptiles sur le site. Une procédure était alors engagée contre Ikea pour destruction de ces espèces.
L'avocat du groupe, Me Laurent Dolfi, a plaidé mardi la nullité du procès-verbal, entaché d'irrégularités selon lui. Le patron d'Ikea Développement, Jean-Louis Baillot, a reconnu à la barre avoir omis de solliciter une dérogation de la préfecture avant de commencer les travaux.
"A partir du moment où on avait l'accord du CNPN et l'autorisation de défricher et d'exploiter, on pensait que c'était suffisant. Les autres espèces, on nous les a signalées après le début des travaux, et revenir en arrière était impossible", a-t-il dit.
"C'était à Ikea de démontrer qu'il n'y avait pas d'espèces protégées sur le site", a rétorqué le procureur Ludovic Pilling, ajoutant que la protection de la nature, "ce n'est pas qu'un coup de tampon de la préfecture en plus ou en moins".
L'entrepôt d'Ikea (35 mètres de haut pour 65.000 mètres carrés) accueille les conteneurs de marchandises que le groupe achemine depuis l'Asie du Sud-Est pour ses magasins européens et qui étaient auparavant débarqués à Barcelone en Espagne.
Les Echos.fr
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