julie .:::|| ami ||:::.
Nombre de messages : 6903 Age : 62 Date d'inscription : 19/12/2006
| Sujet: Paludisme Mer 16 Déc 2009 - 19:08 | |
| L’aide au développement se révèle efficace dans la lutte contre le paludisme,(OMS)
mardi 15 décembre 2009
Un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que, ces dernières années, il y a eu des progrès sensibles dans la distribution des moustiquaires et des traitements antipaludiques indispensables, mais que les programmes doivent étendre considérablement leur couverture pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
(Seninfosante).Le Rapport mondial sur le paludisme 2009 constate que l’augmentation de l’engagement financier international (1,7 milliard de dollars US en 2009, contre 730 millions en 2006) a permis une extension spectaculaire des interventions de la lutte antipaludique dans plusieurs pays, avec des réductions mesurables du fardeau de cette maladie.
Néanmoins, les sommes disponibles restent en deçà des 5 milliards de dollars US annuels nécessaires pour garantir une couverture élevée et avoir un impact maximal à l’échelle mondiale. Optimisme prudent
Le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a estimé que les conclusions de ce rapport autorisaient un optimisme prudent et a déclaré : « S’il reste encore beaucoup à faire, les données présentées ici indiquent que l’augmentation énorme du financement de la lutte antipaludique entraîne une extension rapide des outils à notre disposition aujourd’hui. Cette évolution est également très favorable à l’amélioration de la santé, notamment celle des enfants en Afrique subsaharienne. En bref, l’aide au développement pour la santé est efficace. »
Par rapport à 2006, le rapport a constaté une augmentation du nombre de moustiquaires et de traitements antipaludiques indispensables distribués en 2007 et 2008.
* Davantage de foyers africains (31%) possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide (MII) et le nombre d’enfants de moins de 5 ans protégés par des moustiquaires en 2008 (24%) a augmenté par rapport aux années précédentes. La faible proportion de foyers disposant d’une MII dans plusieurs grands pays africains, qui n’auront qu’à partir de maintenant des ressources pour étendre la couverture, se répercute sur ces chiffres, alors que la proportion des ménages possédant une MII a atteint plus de 50% dans 13 des 35 pays africains les plus touchés par le paludisme.
* L’utilisation des associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine (ACT) augmente, mais reste tout de même à un faible niveau dans la plupart des pays africains, où elles sont dispensées à moins de 15% des enfants ayant de la fièvre.
* Dans plus d’un tiers des 108 pays impaludés (9 en Afrique et 29 dans d’autres régions), on a enregistré en 2008, par rapport à 2000, des baisses de plus de 50% du nombre des cas.
Là où il y a eu une extension des interventions qui ont fait leur preuve et où des systèmes de surveillance sont opérationnels, on a constaté des effets remarquables :
* Dans les pays et territoires ayant institué une couverture élevée de la distribution des moustiquaires et des traitements (comme l’Érythrée, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, la Zambie et Zanzibar, la République Unie de Tanzanie), on a enregistré une baisse de 50% du nombre des cas de paludisme et des décès (objectif fixé par l’Assemblée mondiale de la Santé pour 2010), indiquant que la cible des OMD peut être atteinte avec une couverture suffisante des interventions essentielles.
* La forte diminution du nombre des cas de paludisme et des décès est allée de pair avec une baisse considérable de la mortalité des moins de 5 ans, toutes causes confondues. On peut en déduire que les efforts intensifs pour combattre le paludisme sont susceptibles d’aider de nombreux pays africains à obtenir d’ici 2015 une diminution des deux tiers de la mortalité des enfants, telle qu’elle a été fixée dans les OMD.
On a établi un lien entre l’ampleur de l’aide extérieure et la baisse de l’incidence du paludisme. Pourtant, les financements restent souvent concentrés sur des pays relativement petits, à faible charge de morbidité. Il faut donc viser davantage la réussite dans les grands pays, où l’on recense la plupart des cas de paludisme et des décès.
Source : OMS | |
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