RENFORCEMENT DE CAPACITE DES FORMATEURS DU SYSTEME DE SANTE
L’Empire du Soleil levant a initié un programme de renforcement des capacités des formateurs en matière de santé, notamment dans les domaines pédagogiques et techniques des formateurs des infirmiers et sages-femmes. Le programme couvre le Sénégal et d’autres pays de l’espace CEDEAO où en cinq ans 100.000 auxiliaires de santé seront formés.
La révélation émane du représentant de son Excellence, l’ambassadeur du Japon au Sénégal. Il l’a faite hier lundi, à l’occasion du démarrage de la première session de formation et de renforcement des compétences pédagogiques des enseignants des écoles d’infirmiers et sages-femmes des pays d’Afrique.
Le Japon, dans le cadre de la coopération Sud-sud, a décidé de s’investir dans la valorisation de l’expertise locale du système de santé en Afrique. En effet, selon le représentant de son Excellence l’ambassadeur du Japon au Sénégal, 100.000 travailleurs médicaux de santé en Afrique seront formés en cinq ans. Il s’exprimait ainsi sur cette question à l’occasion du démarrage de la première session de formation et de renforcement des capacités des enseignants des écoles d’infirmiers et de sage-femmes Ouest africain.
Selon le représentant de l’ambassadeur du Japon à Dakar, qui s’est longuement appesanti sur la question, la santé constitue un secteur primordial sur lequel que tout pays qui aspire au développement doit mettre l’accent pour améliorer les conditions d’existence de ses populations. C’est pourquoi, selon le diplomate, la santé occupe une place de choix dans le partenariat entre l’Afrique et le Japon. Il ajoute que le financement de l’accès à la formation de qualité dans la sous-région s’inscrit en priorité dans la première session organisée à Dakar et qui regroupe l’essentiel des pays de la CEDEAO. Les participants à cette session viennent du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Togo et du Sénégal. La formation qui a démarré hier va se poursuivre jusqu’au 6 février prochain.
Le directeur de l’Ecole nationale du développement sanitaire et social (Endss), a rappelé dans son intervention que le projet s’étend sur quatre ans, c’est-à-dire de 2008 à 2012, avec trois thèmes majeurs : la pédagogie, le management et la santé communautaire. Des thèmes qui ont été ciblés sur la base d’une enquête en besoin de santé communautaires des pays africains. Il s’agit d’harmoniser et de renforcer la qualité de l’enseignement des différents pays de l’espace CEDEAO ainsi que la maîtrise par les enseignants des méthodes et techniques de dispenser des connaissances et de la recherche.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la prévention au Sénégal, cheikh Issa Sall s’est réjoui de la coopération entre le Japon et l’Afrique. Selon lui, un programme adéquat de santé ne peut être mené sans une bonne articulation entre la formation et une forte prévention. Il a également rappelé que l’idée de la mise en œuvre de ce projet de formation des « Pays tiers » qui est venue de la conférence internationale dont l’application des recommandations ont nécessité la tenue de l’actuelle session organisée à Dakar.
Sud Quotidien