julie .:::|| ami ||:::.
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| Sujet: Les barrages ont favorisé la recrudescence des maladies, Mer 14 Jan 2009 - 18:32 | |
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AFRIQUE-SANTE
Les barrages ont favorisé la recrudescence des maladies, selon un officiel
Dakar, 13 jan (APS) – La construction des barrages de Manantali et de Diama a profondément modifié l’écosystème du bassin du fleuve Sénégal et favorisé l’émergence de problèmes, a soutenu mardi à Dakar le docteur Assane Yaradou, conseiller technique au ministre sénégalais de la Santé.
‘’Ces aménagements hydrauliques ont provoqué une recrudescence des maladies dont la transmission est liée au milieu hydraulique, notamment avec le paludisme, la bilharziose et les géohelminthiases ’’, a dit le docteur Yaradou à l’ouverture d’un atelier d’information sur la sous composante santé, du Projet de gestion des ressources en eau et de développement des usages à but multiples (PGIRE).
‘’C’est pourquoi, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), dans le souci d’harmoniser les impératifs de développement économique de la vallée avec le devoir de protection des populations, a décidé de combattre les maladies liées à l’eau, surtout le paludisme, les bilharzioses et les géohelminthiases’’, a dit Assane Yaradou
Il a souligné que ces ouvrages permettent, entre autres, d’assurer une autosuffisance en production alimentaire et la production d’énergie électrique et les aménagements hydrauliques réalisés, ainsi que la mise en œuvre d’une gestion intégrée des ressources en eau, sont des éléments essentiels pour assurer une croissance durable et le bien-être des populations vivant dans le bassin’’.
Les Etats riverains du bassin du fleuve Sénégal (Guinée, Mali, Mauritanie et Sénégal) comptent parmi les pays les plus pauvres au monde. La population riveraine totale de ces quatre pays, dont 10 millions vivant dans le bassin, est estimée à plus de 30 millions d’habitants.
Aussi, selon des études, le taux de croissance démographique de cette population est estimé à plus de 2,5 % et devrait doubler dans les années à venir.
‘’En réponse à ces fléaux, a rappelé le docteur Yaradou, les pouvoirs publics ont déjà mis en place des stratégies de prévention et de lutte, parmi lesquelles le Programme national de lutte contre le paludisme et contre les bilharzioses, avec des activités de distribution de moustiquaires imprégnées et des campagnes de déparasitages des enfants d’âge préscolaire et scolaire’’.
Il a salué cette ‘’sous composante santé’’ du Projet de gestion intégrée des ressource en eau (PGIRE), financée essentiellement par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD). Elle a pour objectif de soutenir les efforts visant à réduire la morbidité liée au paludisme et à la schistosomiase au sein des populations du bassin du fleuve Sénégal.
Selon le coordonnateur du PGIRE, Mamadou Mactar Sylla, cet atelier sera suivi par trois autres ateliers de micro planification (à Saint Louis, à Matam et à Tambacounda) et qui ont pour objectif d’intégrer le plan d’action du PGIRE dans les plans opérationnels au niveau des districts d’intervention.
‘’Cela constituera une intégration qui devrait faciliter une bonne coordination et la réussite de la mise en œuvre des activités envisagées’’, a assuré M. Sylla.
Une Agence d’exécution communautaire (AEC) est sélectionnée, dans chaque Etat, pour l’exécution de ces activités, sous la supervision des autorités sanitaires nationales.
LTF/AD |
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