Clôture de la conférence sur le changement climatique et la gestion
des ressources en eau en Afrique occidental.
OUAGADOUGOU, 29 août (Xinhua) -- La conférence internationale sur le changement climatique et la gestion des ressources en eau en Afrique de l'Ouest tenue du 25 au 28 août s'est achevée sur une note de satisfaction. Placée sous le thème "Changement global et les ressources en eau en Afrique de l'Ouest", cette rencontre a permis à quelque 200 participants venus d'Afrique et d'Europe de présenter les résultats de plus de 8 années de recherche.
Au total, 10 exposés en plénière et un panel ont été suivis en passant au peigne les projets Glowa Impetus et Glowa Volta, démontrant que les objectifs de la rencontre ont été atteints.
Quelques outils ou modèles et trouvailles des chercheurs qui ont été présentés sont le modèle hydrogéologique qui permet une évaluation des ressources en eau souterraines, le modèle hydrologique pour l'eau de surface, le modèle économique visant à aider à une gestion parcimonieuse des ressources naturelles tels le sol, le couvert végétal.
Plaidant pour un renouvellement du projet Glowa Impetus, la représentante du ministre béninois des ressources en eau a révélé que beaucoup de questions relatives à la gestion en eau ont été abordées au cours de la conférence.
Le représentant du ministère fédéral allemand de l'Education et de la Recherche a laissé entendre que Glowa n'est que le début du processus en matière de gestion en eau.
Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources halieutiques, Abdoulaye Combary a invité les chercheurs à rendre les résultats de leur recherche accessibles à tous et souhaité une implication plus forte d'autres partenaires.
Un chercheur béninois, Dr Sia B. Mensah s'est intéressé à l'utilisation de la rosée et a observé qu'à la fin de la saison des pluies, on remarque que la rosée est utilisée par les animaux sauvages entre deux heures et six heures du matin.
"Il est temps que l'on cherche à comprendre le phénomène et quelle est l'importance de cette rosée", a-t-il fait remarquer, précisant que si l'on ne peut pas l'utiliser pour l'homme, on peut au moins l'utiliser à des fins agricoles et pour l'abreuvement chez les animaux.
Face aux avantages que procure l'eau de rosée, le Dr Mensah a lancé un appel aux chercheurs africains pour la valorisation de la rosée.
Des résultats de recherche sur le changement climatique ont permis de savoir que la saison pluvieuse a reculé de 18 jours et que les inondations seront fréquentes en Afrique subsaharienne.