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 Les Compagnons du Prophète - Abou al-Darda

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julie
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julie


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MessageSujet: Les Compagnons du Prophète - Abou al-Darda   Les Compagnons du Prophète - Abou al-Darda EmptySam 26 Juil 2008 - 21:17

Abou Al-Darda se convertit à l'islam alors qu'il est un des riches commerçants de Médine. Il abandonne son activité commerciale lucrative car il ne parvient pas à la concilier avec sa vocation d'adorateur de Dieu. Il dit :
"Je ne ressens plus aucun plaisir à vendre ou à acheter, à gagner trois cents dinars par jour et ce même si mon magasin se situe tout près de la mosquée. J'aime être de ceux que nul négoce ne distrait du souvenir de Dieu. Mais je ne vous dis pas que Dieu a interdit le commerce !"

Oui, Abou Al-Darda parle de la sorte car il sait que certains commerçants s'efforcent de faire prospérer leurs affaires et de s'enrichir afin de servir la cause de l'islam et de faire acte de générosité à la grâce de Dieu.
La voie choisie par le coeur d'Abou Al-Darda n'écarte donc pas celle de ses intègres compagnons commerçants.

Abou Al-Darda croit en Dieu et il suit le messager Mouhammad (PBSL) avec une foi certaine.
Pour lui, l'invocation du nom de Dieu serait une action humaine des plus pures. Ce philosophe aime réciter le verset coranique suivant :
"Dis : Oui, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, le Maître des mondes" [S-6. V-162]

Abou Al-Darda lutte contre lui-même et avec lui-même afin d'oser espérer purifier et polir son âme jusqu'à ce qu'elle puisse devenir par la grâce de Dieu un miroir réfléchissant la sagesse et la bonté ...

Abou Al-Darda est touché jusqu'au plus profond de son âme par les paroles suivantes du messager Mouhammad (PBSL) :
"Débarassez-vous des soucis du monde d'ici-bas autant que vous le pouvez. Car Dieu .... présente aux yeux de 'celui dont la vie terrestre est la plus grande préoccupation' sa pauvreté'...
Et Dieu assure à 'celui pour qui l'au-delà est le plus grand souci' la richesse du coeur' ..."

Pour Abou Al-Darda, la course aux biens périssables est la pire sorte de l'esclavage !

Voici un extrait d'une lettre d'Abou Al-Darda adressée à l'un de ses frères en religion :
" ... les biens d'ici-bas que tu 'possèdes' aujourd'hui étaient la propriété d'autres gens 'avant toi'. Et ils seront transmis à d'autres personnes 'après toi' Préfère donc les oeuvres pies ! ..."

Autrement dit, selon Abou Al-Darda, tout le bas monde est comme une chose 'prêtée' présentée sur un pont 'de passage' qui mène à une demeure pour l'éternité.

Abou Al-Darda souhaite bien qu'un enfant qui hérite fasse preuve d'intégrité en utilisant sa part de façon licite.
Sinon, quelle misère pour les parents thésauriseurs à l'origine du legs.

Un jour, la fille d'Abou Al-Darda se marie avec un pauvre musulman qui compte parmi les honnêtes gens. Abou Al-Darda béni cette union sacrée.
Il n'avait pas donné son assentiment à la demande formulée par un autre prétendant, le riche Yazid Bin Mouawiya.

Pour Abou Al-Darda, l'esprit de compétition qui entre dans les composantes de la nature humaine a une raison d'être ; concurrencer ses semblables dans l'adoration de Dieu, le Très-Louangé. En revanche, 'la course aux titres et aux richesses' de ce bas monde et la fierté du géniteur sont un leurre pour qui se donne de l'importance en s'y référant.

Par bienveillance, Abou Al-Darda met en garde le croyant en Dieu au sujet de la pratique cultuelle ostentatoire. Il dit :
"Le poids d'un atome de foi manifesté avec humilité est infiniment plus conséquent que la masse de montagnes d'une pratique cultuelle exercée de façon à nourrir d'orgeuil l'ego."

Par ordre du calife Othman, Abou Al-Darda exerce la fonction de juge dans une Syrie florissante. Il aime rappeler à ses concitoyens la manière de vivre ascétique du prophète Mouhammad ainsi que les comportements adéquats de ses compagnons de la première heure.

Un jour, Abou Al-Darda perturbe l'existence d'habitants syriens en leur tenant les propos suivants :
"O habitants de la Syrie, nos frères, voisins et alliés ...
- vous ne consommez pas tout ce dont vous vous approvisionnez !
- vous construisez des habitations que vous n'occupez pas !
- vous désirez avec avidité ce que vous ne parvenez pas à obtenir ! ...
des générations d'hommes et de femmes vons ont précédé. Ils amassaient sans compter et gardaient en réserve. Ils bâtissaient et n'avaient de cesse d'augmenter leur avoir en s'enflant d'orgueil. Rappelez vous des membres de la tribu Ad. Leurs luxueuses demeures avaient gagné toute la zone géographique située entre Adam et Oman."

Abou Al-Darda, agite sa main devant la foule interloquée avant d'ajouter :
"Qui accepte d'acquérir l'héritage de sa tribu Ad pour deux dirhams ?"

Et oui, les gens savaient qu'il n'en restait plus rien. L'être humain est faible. Merci à Abou Al-Darda de lui rafraîchir la mémoire.

Pour Abou Al-Darda, progresser en 'science' est comme un sacerdoce. Sachant que la mise en application pratique de la connaissance assimilée par l'intellect est la condition sinequa none à sn acquisition.

Abou Al-Darda mentionne le fait que l'éducateur et l'éduqué se voient accorder le même mérite.

Abou Al-Darda dit encore :
"Remettons en cause soi-même au lieu de commencer par avoir à l'oeil autrui. Les adorateurs qu nous aspirons à être sont-ils en mesure de s'autoproclamer 'juges des gens' et de leur demander certains comptes à la place de Dieu ?"
Certes non !

Pour Abou Al-Darda, il vaudrait mieux rendre louange à Dieu et si possible soutenir ses semblables en ayant des intentions purifiées.

Abou Kilaba raconte :
"Des gens médisaient sur un homme. Abou Al-Darda qui passait tout près d'eux entendit et leur déclara :
"Si vous l'aviez trouvé dans une fosse, ne chercheriez-vous pas à l'en extraire ? A quoi bon blasphémer contre lui."
Les gens dirent :
"Certes oui ... Mais ne le détestes-tu pas ?"
Abou Al-Darda répondit :
"Je ne déteste que ce qu'il a fait ... "

Abou Al-Darda s'adresse aux hommes qui sont soi-disant 'puissants' ici-bas et qui pensent que les gens démunis et 'désarmés' sont 'sous leur botte'
Il leur précise que ces personnes qu'ils considèrent comme étant 'faibles' possèdent une force 'surhumaine' lorsqu'ils supplient humblement Dieu 'Le Puissant' par leur faiblesse en Lui confiant leur cause quoi qu'il advienne.

Un jour, quelqu'un flatte Abou Al-Darda pour la grandeur de sa piété ...
Il répond avec humilité par la parabole suivante :
"Je ne sais pas nager et j'ai peur de me noyer"

La spiritualité d'Abou Al-Darda ne perd pas pied dans l'océan de l'Obstentation. Le philosophe évitera ce type de noyade même s'il en vient à mourir inéluctablement e un jour fixé. Salut au fidèle compagnon du prophète Mouhammad (PBSL) !

Que la paix soit sur l'adorateur repentant dont le mode de vie s'est ajusté sur ses convictions !
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