ALLAH accorde ses bienfaits à qui il veut sans compter.(rapporté par l'imam moslim et l'imam ahmed).
Selon abou horeyra radhi ALLAH ou 'anhou qui était l'un des compagnons du prophète (a'lih a-salat ou selem) a entendu le prophète (a'lih a-salat ou selem) dire:
- ce bas monde est la prison du croyant et le paradis du mécréant.Et quelques soit les possessions du croyant, dans ce bas monde, la vie présente n'en restera pas moins une prison, et quelques soit les soucis, angoisses, pauvretés et malheurs atteignant le mécréant, ceci ne sera qu'un paradis comparé à ce qui lui fut reservé dans l'au-delàs.
Voici maintenant une très belle histoire afin que vous méditez un peu inchALLAH.
Hafidh ibn hajar (né en 773(1372) et mort en 852(1449) au caire) qui était le chef des croyants a son époque en égypte,qui était aussi juge,c'est rendu un jour au tribunal, dans un somptueux véhicule, vêtu d'un bel habit.Un homme mécréant; vivant sous la tutel des musulmans, c'est alors mis en travers de son chemin et lui dit:
-Oh!Juge arrète toi!
Hafidh ibn hajar lui demanda:
-Qui y a-t-il ?
L'homme lui dit:
-Votre prophète n'a-t-il pas dit:La vie présente est la prison du croyant et le paradis du mécrèant.?Et te voici, vêtu de beaux habits et te déplaçant dans un somptueux véhicule, tel un roi!Quant a moi, tu peux observer ma situation (il était marchand de graisses et d'huiles, il portait des habits sales et usés; on pouvait constater sa pauvreté et sa fatigue) n'es tu pas croyant et moi mécrèant.Comment explique tu la parole de votre prophète?
A ce moment, Ibn hajar lui répondit avec science et sagesse:
-Les bienfaits dans lesquels je suis aujourd'hui, comparer a ceux qu'ALLAH a préparé au paradis ne sont autre qu'une prison.Quant à toi, la pauvreté, la fatigue, et les malheurs te touchant, sont en fait un paradis comparer à ce qui t'attend.
L'homme s'écria:
-Je témoigne que nul ne mérite l'adoration en dehors d'ALLAH et que mohamed est son messager (ach-adou an la ilah a ilalah wa ach-adou ana mouhammed rasoulALLAH).
L'homme fut exhorté et en profita.Le rapel lui est arrivé et il le suivi.L'homme s'est converti.