Jeune homme timide au regard rêveur, Fodé Camara ou Camara Fodé sur les toiles, n’en reste pas moins un jeune peintre talentueux. Un artiste ? Il l’est à n’en point douter. Il l’a dans le sang et il n’a que 20 ans…Débuts et parcoursIl y a de cela 2 ans, ce jeune homme originaire de la Guinée, lassé de ses cours de menuiserie, décide d’abandonner cette carrière et de se consacrer à la peinture. Il claque tout pour s’ouvrir à son destin. Déjà en classe de Cp, tandis que ses camarades de classe buvaient les paroles du maître, il se contentait de faire des esquisses.
C’est à croire que c’est depuis tout petit qu’il a compris que l’art et lui ne faisaient qu’un. Sa rencontre avec le vieux Tita Mbaye, professeur d’art plastique, peintre et sculpteur, le renforcera dans ses convictions. « Cet homme, dit il avec admiration, m’aide beaucoup dans ce que je fais, il corrige mes œuvres, m’a formé en quelque sorte ». Après un bref passage au village des arts duquel il sortit des ateliers Emotion Harmattan, il se sent apte à séduire le monde artistique.
Ses œuvresFodé est très sensible à la cause des
talibésTalibésAu sens éthymologique, disciple ou élève apprenant le coran. Au Sénégal, un talibé est un enfant confié par ses parents à une école coranique. Le contrat traditionnel implique que le marabout enseigne le coran à et lui inculque une des vertus essentielles, l’humilité, par la pratique ponctuelle de la mendicité. pour qui il marque toute son affection dans ses tableaux. La douleur, l’angoisse et la solitude se lisent dans ses œuvres où le noir exprime le gouffre sombre dans lequel évoluent les
talibésTalibésAu sens éthymologique, disciple ou élève apprenant le coran. Au Sénégal, un talibé est un enfant confié par ses parents à une école coranique. Le contrat traditionnel implique que le marabout enseigne le coran à et lui inculque une des vertus essentielles, l’humilité, par la pratique ponctuelle de la mendicité..
Il peint souvent la femme, c’est une façon pour lui de leur rendre hommage car dit il « C’est les femmes qui mettent au monde, allaitent et s’échinent dans les travaux... ». N’étant pas maître de son pinceau, il dessine tout ce qui lui passe par la tête. Il peint avec ses émotions, pas seulement avec des pinceaux ou des couleurs.
De l’abstrait au figuratif ou un mélange des deux, ses toiles sont très significatives et témoignent de son amour pour l’art. Il ne se limite pas qu’aux talibés et à la femme, notre jeune artiste fait aussi des portraits des grands marabouts qui ont marqué l’histoire.
Son talent ne s’exprime pas uniquement en face d’une toile, Fodé fait aussi de la récupération en redonnant vie à des objets apparemment insignifiants et destinés à la poubelle. Créatif et à l’imagination débordante, il se réveille parfois la nuit pour se poser des questions sur son travail. Être artiste, c’est cela également, toujours douter et ne jamais être sûr de soi.
Ses ambitionsCe qu’il aimerait par-dessus tout, c’est que dans un futur proche, ses toiles soient exposées dans les grandes galeries et qu’il ait la chance de côtoyer les « grands » de la peinture. Il est persuadé qu’il ira loi, il y croit et s’investit à fond dans son atelier sis aux parcelles assainies.
La peinture n’est pas son seul amour, Fodé aime la musique, particulièrement la guitare qu’il s’est artistiquement conçu. Une petite dose de chaque donc pour mieux stimuler sa créativité !
RenseignementsCamara Fodé - (+221) 77 276 02 67 - (+221) 33 835 33 32
http://www.camarafode.blogspot.com/