Le rapport 2010 du CIAN classe le Sénégal 4e pays africain

20 février 2010 |

Performances économiques : Le rapport 2010 du CIAN classe le Sénégal 4e pays africain

Selon un communiqué de notre confrère Johnson Mbengue, Chargé des Relations Presse et Communication sur les Réformes à l’Apix : « L’environnement des affaires se porte bien au Sénégal ». Mieux encore, lit-on dans son communiqué, « l’économie sénégalaise a reçu un coup de fouet vivifiant qui place notre pays parmi le quarté de tête africain ».

Et de poursuivre : « C’est ce qui ressort, en tout cas, du rapport 2010 du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), qui donne une note satisfaisante de 2,85/5 à l’environnement des affaires au Sénégal et classe notre pays au 4e rang africain derrière la Tunisie, le Maroc et l’Afrique du Sud ».

A en croire le Chargé Relations Presse et Communication sur les Réformes à l’Apix : « Le Sénégal est l’un des pays africains où l’environnement des affaires est des meilleurs. C’est en tout cas ce que reflète le rapport 2010 du Conseil français des investisseurs en Afrique qui donne au Sénégal la note plus que satisfaisante de 2,85/5 à l’environnement des affaires dans notre pays. Ainsi donc, le rapport qui vient d’être publié, classe le Sénégal à la 4e place africaine derrière la Tunisie, le Maroc et l’Afrique du Sud ».

Toujours selon lui : « Le document qui classe ainsi les performances économiques par pays s’est basé sur des indicateurs significatifs tels que le ralentissement du rythme de croissance de 1,5% en 2009 au Sénégal, l’apurement de la dette intérieure, les efforts louables d’amélioration et d’assainissement des finances publiques, de même que la chute importante de 20% des migrants sénégalais ».

« Les experts du CIAN, dit encore notre source, ont également pris en compte le dynamisme des secteurs clés de l’économie sénégalaise tels que l’agriculture, qui a connu un bond qualitatif énorme sous l’impulsion de la GOANA initiée par le chef de l’Etat. Les investisseurs français ont noté la même vitalité dans les secteurs des Télécoms, des Mines, sans oublier l’important accord signé par le Sénégal avec les Etats-Unis dans le cadre du Millénium Challenge Account (MCA), portant sur une somme globale de 540 millions de dollars. Autant dire que l’émergence vers laquelle le chef de l’Etat compte inscrire le Sénégal n’est pas que chimère. Elle est déjà en marche à travers les importantes réalisations notées dans le domaine des infrastructures. Elle est aussi matérialisée par ce bond en avant de notre économie que vient de consacrer le rapport 2010 du CIAN ».

« Le CIAN publie chaque année un Rapport sur « Les Entreprises françaises & l’Afrique » édité par le MOCI (Le Moniteur du Commerce International). Son lectorat est évalué à plus de 100 000 personnes. Réalisé à partir d’une enquête faite auprès de quelques 400 entreprises en Afrique, il fournit : une appréciation sur l’évolution de leurs activités en Afrique (chiffre d’affaires, profits, investissements) et un jugement sur l’environnement des affaires », nous renseigne M. Mbengue.

« Ce rapport est considéré comme le point de vue le plus représentatif et le plus objectif sur les entreprises françaises en Afrique et constitue un document de référence en Afrique et en Europe », indique-t-il.

Enfin, dit-il, « au sein de ce rapport, le CIAN établit un baromètre donnant pour chacun des pays considérés (plus d’une vingtaine de pays retenus sur la quarantaine analysée), une cotation sous forme de graphiques sur les différentes composantes de l’environnement des affaires (infrastructures, justice, secteur informel, main d’oeuvre, coût des facteurs de production...). Ce document, dont le détail n’est pas publié, est à disposition des Administrations et des adhérents du CIAN. (http://www.cian.asso.fr/) »

Ferloo