julie .:::|| ami ||:::.
Nombre de messages : 6903 Age : 62 Date d'inscription : 19/12/2006
| Sujet: LUTTE CONTRE LA FRAUDE DES MÉDICAMENTS Mer 17 Fév 2010 - 10:43 | |
| LUTTE CONTRE LA FRAUDE DES MÉDICAMENTS : saisis par la douane de podor
La brigade des Douanes de Podor vient de faire une importante saisie de médicaments frauduleux. Les hommes de Moussa Waly Faye le commandant de brigade ont, en effet, mis la main sur deux véhicules de provenance de la Mauritanie voisine, chargées d’une valeur de dix millions de médicaments.
Les hommes du commandant de brigade de Podor viennent de mettre la main sur un important lot de médicaments frauduleux d’une valeur de 10 millions F Cfa. Ces produits frauduleux étaient transportés par deux véhicules en provenance de la Mauritanie. C’est après une folle poursuite à travers les dénivellations des dunes roses de cette partie aride du département que les gabelous les ont finalement appréhendé vers le village de Tatqui, au niveau de la communauté rurale de Fanaye dans l’arrondissement de Thillé-Boubacar.
C’est l’une des saisies les plus importantes à l’actif des soldats de l’économie. Des milliers de boites et de paquets de paracétamol et autres médicaments de la rue « mais de bonne qualité » provenant d’un pays voisin vers une destination inconnue. Les voleurs qui ont été conduits par nos braves hommes sont sous les verrous à la maison d’arrêt et de correction -Mac- de Podor en attendant leur jugement. Signalons que c’est une valeur de plus de 10 millions qui a été saisie. Le diéri partie Sud du département de Podor, constitue sa frontière avec celui de Linguère. Il est le passage obligé de la fraude à grande échelle, car de par son immensité, il est très difficile à administrer et les brigades qui s’y aventurent s’égarent souvent à la poursuite des fraudeurs qui écument les dunes roses de cette partie des deux départements agro-pastoraux. Un homme de loi a dit de la grandeur du diéri et de ses différents hameaux, que c’est le seul endroit au Sénégal ou un évadé peut circuler sans être inquiété. C’est en effet par lui que les deux salafistes qui avaient abattus les deux français, étaient passés pour se rendre en Guinée Bissau.
Amadou D. NIANG - Le Soleil
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