Libye: La réconciliation soudano-tchadienne à la une des jou

Sécurité Conflits - Les journaux libyens se sont intéressés cette semaine à plusieurs sujets touchant l'Afrique notamment la réconciliation entre le Tchad et le Soudan, la place de l'Afrique sur la scène internationale et le rôle des présidents africains dans la réalisation des rêves unionistes de leurs populations.

La presse libyenne s'est également focalisée, au niveau local, sur le dossier du chômage et de l'analphabétisme dans le pays.

Le journal Al-Zahf Al-Akhdhar a écrit sous le titre "une réconciliation importante", en ce qui concerne le dossier de la réconciliation entre le Tchad et le Soudan, qu'il s'agit d'une réconciliation importante et historique étant donné qu'elle met un terme à une situation qui ne sert pas les intérêts du continent africain.

Le même journal a écrit que la visite effectuée par le président tchadien Idriss Déby à Khartoum cette semaine constitue un développement important de nature à mettre fin aux divergences entre les deux pays voisins.

Sous le titre "l'Afrique entre marginalisation et dispersion", Al-Chams a affirmé que le continent africain occupe une position centrale stratégique entre les continents du monde tout comme il se trouve sur le passage des plus importants couloirs maritimes et se place en seconde position du point de vue superficie après le continent asiatique.

Al-Chams a affirmé aussi que face à ces réalités, les pays africains doivent oeuvrer à réaliser l'unité et l'édification des Etats Unis d'Afrique qui constitue "un objectif qui ne peut faire l'objet de marchandage ni discussion".

De son côté, Oyia a écrit dans un article publié sur son site Internet sous le titre "Est-ce que les présidents africains sont conscients qu'ils ne sont pas au même niveau des postes qu'ils occupent?", que le dernier sommet de l'Union africaine (UA) tenu dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba a dévoilé que certains responsables africains vivent encore en dehors de l'ère de la mondialisation et de ce fait, oeuvrent, peut-être inconscients des changements au niveau international qui affectent leur univers, à tirer le continent vers l'arrière pour justifier les conclusions auxquelles ont abouti certains, à savoir, qu'ils ne sont pas dignes des postes qu'ils occupent à cet instant crucial et à ce tournant historique que traverse le continent africain.

L'auteur de l'article a précisé que les dirigeants africains "nous ont font évoluer durant les dix dernières années depuis la déclaration de l'UA dans des prétentions de politique de graduation et nous ont fait vivre dans une pièce de théâtre et dans l'esprit de la rationalité et dans l'illusion des souverainetés nationales et des constitutions vides qui ne valent que le prix de l'encre du papier pour nous mener au jeu avec l'Autorité de l'UA qui et un projet de convergence signé en 2008 par tous lors du sommet de Charm El Cheikh en Egypte".

Pour sa part, Al-Jamahiriya a indiqué dans une enquête sur la question du chômage et la propension des hommes d'affaires libyens à recruter la main-d'oeuvre étrangère, que les institutions se plaignent du surplus des fonctionnaires et que "les jeunes libyens cherchent le salaire avant l'emploi".

Le même journal a ajouté que la main-d'oeuvre étrangère dans le pays atteint environ 1,250 million et que les entrepreneurs préfèrent les étrangers en raison, selon eux, des insuffisances des compétences libyennes.

Al-Fajr Al-jedid a, par ailleurs, abordé le dossier de l'analphabétisme en Libye et affirmé que le taux des analphabètes dans le pays est confiné dans la frange des personnes âgées et qu'il ne dépasse pas les 11%.

Tripoli - Pana 14/02/2010