julie .:::|| ami ||:::.
Nombre de messages : 6903 Age : 62 Date d'inscription : 19/12/2006
| Sujet: Sénégal 2012 Dim 14 Fév 2010 - 18:25 | |
| Mamadou Ndoye : « Nous avons toutes les chances de battre Wade en 2012 »
« Bennoo Siggil Senegaal a toutes les chances de battre Abdoulaye Wade à la Présidentielle de 2012 ». C’est la conviction de Mamadou Ndoye, ancien ministre de l’Alphabétisation et membre de la direction de la Ligue démocratique (Ld). Il se prononçait ainsi à la Rfm sur la présidentielle de 2012.
Cependant, Mamadou Ndoye pose un certain nombre d’interrogations auxquelles Bss doit nécessairement trouver réponses. Il s’agit entre autres, pour ce pôle de l’opposition, de traduire son projet politique en programme de gouvernement, de transposer, politiquement, le projet de Constitution à partir des conclusions issues des Assises nationales, et de montrer au peuple sénégalais qu’on peut gérer autrement le Sénégal à partir des collectivités locales gagnées par Bss. Dans ce sens, il s’étonne que Bss n’ait pu soutenir le maire de Dakar, Khalifa Sall, qui avait montré la voie de la gestion participative et de la transparence : allusion faite à la déclaration de patrimoine de ce dernier après son installation à la tête de la Ville de Dakar.
Concernant la candidature unique de l’opposition, l’ancien ministre de l’Alphabétisation estime qu’ « il s’agit de savoir d’abord en son sein quels sont les partis qui sont pour la candidature unique afin de pouvoir dégager un mode de désignation d’un collège électoral maîtrisé ».
« Nous sommes à la surface de l’iceberg. Nous sommes au petit bout de la mauvaise gestion de Me Wade », dit-il en réaction aux résultats du rapport de l’Autorité de régulation de marchés publics (Armp). Selon l’ancien ministre de l’Alphabétisation, « c’est la multiplication des agences qui permet tous les dérapages ». « Depuis son accession à la magistrature suprême, Me Wade a montré une gestion autocrate du pays », fait observer le « jallarbiste ». S’agissant du bras de fer entre Milicom/Tigo et l’Etat du Sénégal, Mamadou Ndoye regrette « l’absence de la continuité de l’Etat ».
Il se démarque par ailleurs de la position du chef de l’Etat qui reproche à la Bceao de « garder des milliards à l’étranger au lieu d’investir dans nos pays qui en ont plus besoin. « Je ne suis pas le chef de l’Etat dans cette démarche puisqu’il montre encore son envie insatiable d’argent au moment où le problème de la Sénélec n’est pas réglé, l’économie reste informelle ».
Au plan éducatif, il estime qu’il faut réfléchir sur la professionnalisation des corps émergents (vacataires, volontaires, maîtres contractuels) sur leur statut, sur leur carrière et sur leur formation ».
Abdou TIMERA - Ferloo.com
| |
|