julie .:::|| ami ||:::.
Nombre de messages : 6903 Age : 62 Date d'inscription : 19/12/2006
| Sujet: Le Sénégal, un pays à l’économie stable Jeu 10 Déc 2009 - 15:14 | |
| STANDARD AND POORS : Le Sénégal, un pays à l’économie stable 10-12-2009 xamle.net
A moins de chocs exogènes prolongés (détérioration des termes de l’échange sur une longue durée et calamités naturelles), le Sénégal peut supporter le niveau d’endettement envisagé. C’est en tout cas l’avis des analystes de Standrad & Poors qui ont examiné le scénario du pire.
Evaluant la position du Sénégal, notamment la dette à long terme non garantie, Standard’s & Poors a assigné la note B + à une émission d’obligations en dollars en voie d’être lancée. Cette note portant sur la valeur spéculative se situe légèrement au-dessous de la notation moyenne. Selon la publication transmise à la rédaction, et portant les résultats combinés de l’analyse primaire et de l’analyse secondaire, cette opération s’est vue parallèlement conférer par S&P une cote de recouvrement de « 4 », ce qui signifie une prévision de recouvrement de 30-50 % en cas de défaut de paiement. L’une des trois principales sociétés de notation financière, cette filiale de McGawHill, qui est connue pour son indice boursier S&P 500 et qui a noté le Sénégal globalement B+/Stable/B, a examiné le scénario d’un éventuel défaut de paiement.
Ce ne pourrait être, selon les analystes, que sous les effets combinés « d’une exposition prolongée à des chocs externes tels que la détérioration des termes de l’échange ou les calamités naturelles, avec comme résultante un marasme économique aigu ». Plus encore, ce devrait être le fait d’une mauvaise gestion publique, aggravée par une baisse de l’appui des donateurs, conduisant à une situation fiscale désastreuse. Un tel scénario aurait pour effet une détérioration insoutenable de la dette publique au-delà de l’estimation qui la situe à 29% du Pib en 2009, dit la note d’analyse. D’après les auteurs, le notation sur le recouvrement a tenu compte des défauts de paiement antérieurs du Sénégal avec ses créanciers des Clubs de Paris (1981-1998) et de Londres (1981-1989) et de l’accès limité du pays au marché des capitaux et aux échanges mondiaux, ainsi que de son niveau d’endettement et du manque de flexibilité du système fiscal. Sous ce scénario, le poids de la part du multilatéral dans la dette totale affecterait la position des créanciers privés.
Les auteurs comptent toutefois sur le climat des affaires attrayant, tenant essentiellement à sa stabilité politique et à la continuité de la politique économique. De plus, les analystes estiment qu’en cas de difficultés, le pays serait d’autant plus motivé à agir pour son redressement, afin de garder la confiance de la communauté internationale et sa position d’économie parmi les plus solides de l’espace Uemoa.
Source: LE SOLEIL
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