Amélioration des conditions de vie des Sénégalais

XIBAR.NET (Dakar, 07 Novembre 2009) Sentant sa « mort » prochaine, le président Abdoulaye Wade a décidé d’appuyer sur l’accélérateur, pour anticiper l’élection présidentielle, à laquelle il est candidat. Hanté par la « mort » qu’il évoque de plus en plus, le président Wade veut un troisième mandant à la tête du Sénégal. Il veut avoir ce privilège avant d’avoir 86 ans, donc avant 2012. Ce qui augure d’une anticipation de l’élection présidentielle. Mais, alertée l’opposition se serait préparée en conséquence.

De sources sûres, le scrutin présidentiel prévu en 2012, risque bien de se tenir en 2010 ou « au maximum » en février 2011. Le président Wade fixera la date définitive en fonction de l’avancée des chantiers qu’il a confiés à son fils, Karim. Enrobés au nom des Sénégalais, ils profiteront, si Wade tient sa parole, à la banlieue. Leur objectif étant « zéro nids de poule ». C’est dire que les « Très grands projets » (Tgp), promis aux jeunes de la banlieue par Wade, se réduiront à des emplois temporaires consistant à boucher des nids de poule. Ils vont galérer, les Wade vont se sucrer ; ceci au regard des milliards annoncés pour la réalisation de ce chantier. Aux ménages de la banlieue, Wade promet d’alléger les prix des denrées de première nécessité ; le temps d’une campagne électorale, probablement. Parce que, le train de vie de l’État, qui est revu à la hausse, ne permet pas l’allègement du panier de la ménagère. Wade, qui le sait, concrétisera-t-il ses promesses ? En tout cas, dans ses calculs, qui gagne Dakar, sa banlieue et Thiès, régnera sur le Sénégal. Thiès étant, dans son imagination, acquise grâce à son « lieutenant rebelle » dompté, Idrissa Seck, il ne lui reste plus qu’à séduire la capitale sénégalaise et ses taudis. Mais, à propos de la la capitale du Rail, il risque bien de se tromper. Car, les foules qu’il a vues ne viennent pas de Thiès, mais des différentes régions du pays. Ce sont des centaines de millions qui ont été dépensés pour rien, les Thiessois l’ayant encore snobé, son « lieutenant » avec. Wade espère que les « actions » que posera son fils Karim convaincront les populations. Ce qui n’est pas évident, tout comme sa formule réduisant le Sénégal à sa capitale et à la cité du Rail. Mais, sûr de ses projections, Wade a commencé sa campagne électorale. Elle consistera à attaquer à chaque bout de champ l’opposition et à profiter de l’avancée des « chantiers », confiés à son fils, pour se mettre en valeur et l’encenser. Le président Wade n’a pas entendu le Cardinal Théodore Adrien Sarr ou fait semblant. Le saint homme dénonce la campagne électorale permanente. Mais, il semble oublier que l’opposition se dit prête à en découdre avec lui quelque soit la date qu’il choisira. Le cynisme dont il a fait montre en jurant de combattre, en plein conseil des ministres, la corruption la cherté de la vie et les coupures d’électricité pourrait le rattraper. Parce que pour les Sénégalais tous ces maux se résume en un prénom et nom : Abdoulaye Wade.