julie .:::|| ami ||:::.
Nombre de messages : 6903 Age : 62 Date d'inscription : 19/12/2006
| Sujet: ALERTE DES PHARMACIENS DU PRIVE Dim 1 Mar 2009 - 16:39 | |
| ALERTE DES PHARMACIENS DU PRIVE : 10 % des médicaments en circulation au Sénégal sont contrefaits Le marché illicite de médicaments gagne du terrain au Sénégal et dans les pays de la sous-régon. 10 % des médicaments en circulation dans notre pays sont contrefaits, selon l’Oms. C’est ce qui ressort de la 1ere journée scientifique du Syndicat des pharmaciens du privé ouverte hier par le ministre de la Santé et de la Prévention, Safiétou Thiam, qui a plaidé pour une intensification de la sensibilisation.« La qualité du médicament, gage de sécurité pour une prise en charge thérapeutique efficace ». Tel est le thème de la première journée scientifique du Syndicat des pharmaciens du privé. Le professeur Mbagnick Yérim Diop, qui faisait la communication sur ce sujet, a placé le médicament au centre de la bonne prise en charge des malades. Malheureusement, la qualité des soins est sous-perfusion avec le boom des marchés illicites aussi bien au Sénégal que dans les pays de la sous-région. « La santé des populations est menacée. Nous assistons à l’émergence des circuits illicites de distribution des médicaments au Sénégal et dans les pays de la sous-région. 10 % des médicaments en circulation au Sénégal sont contrefaits. Selon l’Oms, 50 % des médicaments contrefaits sont distribués en en Afrique », révèle le professeur Yérim Mbagnick Diop de la Faculté de Médecine, de Pharmacie, d’Odontos-tomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Selon une étude, 70% des médicaments non-conformes proviennent du marché illicite. De plus, l’étude indique qu’entre la période allant de 2004 à 2005, sur un lot de 400 médicaments antipaludéens, 30 % ne sont pas conformes aux normes. C’est tout le sens de cette journée qui sera désormais inscrite dans l’agenda des pharmaciens. « Nous allons dorénavant organiser cette journée pour réfléchir sur les questions qui interpellent notre profession. Le marché illicite se développe du fait de l’absence de textes législatifs adaptés aux réalités du moment et de l’absence de moyens de dissuasion. Nous devons adapter les textes », plaide le docteur Abdoubakrine Sarr. Face à ce fléau, l’Etat a mis en place un système pour atténuer les effets néfastes de ce trafic, en redynamisant la pharmacovigilance et la surveillance avec le laboratoire de contrôle-qualité et le laboratoire antipoison. « En parlant de la qualité des médicaments, vous touchez une préoccupation de l’Etat, qui ne cesse de déployer des moyens logistiques pour garantir la qualité des médicaments », souligne le ministre de la Santé et de la Prévention, Dr Safiétou Thiam. Elle opte pour l’intensification de la sensibilisation pour préserver la santé des populations. « Nous devons accentuer les actions de sensibilisation des populations ; sans les acheteurs, il n’y aura pas de vendeurs. Prendre un médicament contrefait relève plutôt d’un suicide que d’un acte thérapeutique », fait remarquer Safiétou Thiam. Le Soleil | |
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