24 heures après le prêt de 82 milliards de Fcfa accordé par la France au Sénégal et destiné à éponger les créances des fournisseurs de l’état, le gouvernement Sénégalais a signé hier jeudi 11 décembre un autre appui budgétaire. D’un montant de 6,5 milliards de francs CFA, cet appui des Pays-bas vise à améliorer la stabilité macroéconomique.
Le Ministre de l’Economie et des Finances et l’Ambassadeur des Pays-Bas au Sénégal ont procédé hier jeudi 11 décembre à la signature d’un accord de financement. Cet appui budgétaire d’environ 6,5 milliards de francs CFA devrait permettre de rendre efficace l’Aide publique au développement octroyé par les Partenaires au développement.
Selon le Ministre Abdoulaye Diop, « cette aide budgétaire va permettre l’atteinte des objectifs dans le domaine de l’assainissement qui fait partie de l’Axe 2 du DSRP II, pour l’atteinte des OMD des secteurs sociaux ». Cet appui du gouvernement néerlandais qui fait suite à la signature du mémorandum ISPE (Instrument de Soutien à la Politique Economique) par le Sénégal vise à rétablir la stabilité macroéconomique du pays, suite à la détérioration des finances publiques sénégalaises lors du deuxième semestre 2008.
Pour la mise en œuvre de l’ISPE, le gouvernement Sénégalais a signé avec le FMI un plan d’action pour renforcer la transparence, la fiabilité et l’efficacité de la gestion des finances publiques.
Cette signature a été une occasion pour le Ministre de l’économie et des finances de revenir sur la dette intérieure. Ce dernier assure que la dette qui s’élève à 120 milliards de nos francs sera épongée au plus tard dans la première semaine de l’année 2009. « L’ensemble des accords de financement signés dernièrement avec les partenaires financiers permettra au Sénégal de disposer de ressources suffisantes pour payer la dette intérieure », confie le Ministre.
Cet accord de financement pour le décaissement d’un appui budgétaire général pour l’année fiscale 2008 fait suite au prêt français d’un montant de 82 milliards destiné à effacer l’ardoise de l’Etat envers ses fournisseurs.
Sud Quotidien