Les premières victimes des canapés chinois en Belgique

Katia Verdin, une habitante de Villers-la-Ville âgée de 45 ans, est dépitée. "J'ai acheté ce canapé en octobre 2007 et, quelques semaines plus tard, j'avais déjà des démangeaisons à la cuisse gauche et au dos. Qui ont bien vite empiré. En janvier, ma jambe était en sang, et j'ai commencé à consulter", confie la victime dans un quotidien du groupe Sudpresse.

En cause, un produit anti-moisissure appliqué à trop forte dose, et sans grande précaution, par de peu scrupuleux fabricants de canapés. Le diméthylfumarate, à l'origine du scandale, avait déjà causé de graves problèmes en France, où il se retrouvait sous forme de petits sachets glissés dans les bottes pour éviter les moisissures dans les boites de chaussures.

Katia ne serait pas la seule à souffrir de ce genre de problèmes très gênants. Selon Le Soir Magazine, qui y consacre un dossier, 7 victimes belges se sont déjà manifestées, tout comme 400 Français et 1500 Anglais.

Plaques rouges et démangeaisons

Les symptômes sont connus: démangeaisons et plaques rouges dans le cou, sur les jambes ou le dos. Les dermatologues sont invités à faire connaître les nouveaux cas pour centrer les plaintes et unifier le traitement, à base de corticoïdes. Le fauteuil, lui, doit partir aux prochaines poubelles du mois.

Un fauteuil de Katia a acheté à Sombreffe (3000 euros pour son salon), dans un magasin qui n'a pas voulu reconnaître ses torts, ni que le matériel venait de Chine. Paul Magnette serait au courant du problème, et aurait déjà ciblé le fabricant responsable et aurait prévenu le Parlement.
RTL