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 Eaux transfrontalières

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julie
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julie


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MessageSujet: Eaux transfrontalières   Eaux transfrontalières EmptyDim 16 Nov 2008 - 10:23

Eaux transfrontalières : Jacques Chirac demande que l’accès à l’eau soit un droit humain universel

Consacrer l’accès à l’eau comme un droit humain universel, taxer les voies maritimes congestionnées…, telles sont les principales propositions de Jacques Chirac lors de la Conférence sur l’eau, organisée par sa fondation. Une conférence qui a débattu sur ‘l’eau pour la paix, la paix pour l’eau’ et ‘l’accès à l’eau dans les Etats fragiles’.

Correspondant permanent à Paris) - La Fondation Jacques Chirac a organisé une conférence sur ‘L’eau pour la paix, la paix pour l’eau’. La conférence a été tenue avant-hier à la Maison de l’Unesco. A cette occasion, l’ancien président français a invité les pays à porter beaucoup plus d’attention sur la question. Mieux, ‘il faut consacrer l’accès à l’eau comme un droit humain universel’, a-t-il dit à l’assistance parmi laquelle il y avait le directeur général de l’Unesco, Koïchiro Matsuura, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, le Haut Commissaire de l’Omvs, Mohamed Merzoug et de nombreuses personnalités.

Pour Jacques Chirac, ‘chaque homme, chaque femme, chaque enfant, se voit effectivement reconnu dans son droit imprescriptible à pouvoir boire et à pouvoir se laver sans risquer sa vie’. Il souligne qu’’en 2008, la dignité la plus fondamentale de la personne humaine est ainsi toujours niée, en silence, sans bruit, car il est malséant d’en parler : en Afrique, un enfant peut mourir encore d’une simple diarrhée’. D’ailleurs, si Jacques Chirac soutient la consécration de l’accès à l’eau comme ‘un droit humain universel’, c’est parce qu’il a constaté que la question de l’eau est préoccupante à l’échelle mondiale : ‘900 millions d’habitants de notre planète, 900 millions !, n’ont toujours pas accès à l’eau potable’. Pourtant, soutient-il, ‘les solutions existent et nous les connaissons’. Mais elles paraissent apparemment ailleurs. Jacques Chirac s’interroge alors : ‘Pourrons-nous longtemps encore tolérer que chaque jour, dix mille enfants meurent d’avoir bu une eau insalubre, dix mille enfants, l’équivalent d’une ville, rasée aujourd’hui pour cause de dysenterie, de choléra, de poliomyélite… ? Pourrons-nous longtemps tolérer ce scandale ?’ Pour le prédécesseur de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, ce n’est pas ‘tant la ressource qui manque que les capacités de gestion et de distribution, ainsi que les efforts soutenus de gouvernance mondiale, régionale et locale de l’eau’. D’où son invite à une ‘vision stratégique du partage des ressources, qui consacre l’eau comme un bien commun, à l’abri de tout accaparement’.

Surtout que 260 bassins fluviaux sont partagés entre plusieurs pays et qu’en 1998, l’Onu avait recensé 70 foyers de tension liés à l’eau. Notamment au Proche-Orient, au Sahel, en Amérique latine, dans le sous-continent indien, en Asie centrale. Alors, ‘faudra-t-il attendre que cela s’envenime ?’, s’interroge, à nouveau, l’ancien président français. Avant de constater : ‘Jusqu’ici, le pire a été évité, mais pour combien de temps ? Il est urgent de fixer et de faire adopter des règles de partage et d’arbitrage’, conseille-t-il.

Tous les intervenants ont abondé dans le même sens que Jacques Chirac. Ils ont soutenu son idée de faire de l’accès à l’eau un droit humain universel. Pour le financement de l’accès à l’eau et à l’assainissement, Jacques Chirac a suggéré qu’un ‘mécanisme de taxe applicable au transport maritime’ soit adopté. Notamment les voies maritimes les plus congestionnées, et donc les plus soumises aux risques de la pollution. S’il a avancé cette proposition, c’est pour ‘dégager des ressources stables et pérennes pour le développement, en particulier sur l’accès à l’eau et à l’assainissement’. Surtout si l’on sait que l’aide internationale dans le domaine de l’eau s’élève à moins de 2 milliards d’euros par an alors qu’elle devrait être comprise entre 15 et 20 milliards de d’euros pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement.

De son côté, le directeur de l’Unesco a insisté sur le fait que la moitié de la population mondiale dépend des ressources en eau provenant des 263 bassins transfrontaliers sur terre et que plus de 2 milliards de personnes dans le monde dépendent pour vivre des 274 aquifères transfrontaliers identifiés. Comme Jacques Chirac, le directeur de l’Unesco estime qu’il faut inventer de nouvelles stratégies qui passent par une coopération et un dialogue entre tous les acteurs concernés. Pour cela, ‘les spécificités géographiques, sociologiques, culturelles et politiques doivent être prises en considération’, souligne le patron de l’Unesco.

Toutes les deux personnalités et les conférenciers ont insisté sur la crise financière qui frappe la plupart des pays développés. Ils ont peur que celle-ci ne relègue au dernier plan cette question d’accès à l’eau.

Moustapha BARRY
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